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De Axel de Boer


Avec plus de 450 délégués venus de 29 pays d’Europe et de nombreux évêques, 8 représentants de SOLIDARITE venus de 5 pays différents ont participés aux travaux des Premières Journées Sociales Catholiques Européennes à Gdansk (Pologne), à l’invitation de la COMECE (conférence des évêques de la communauté européenne).

Le choix du lieu n’est pas anodin. 70 ans après le premier coup de canon de la seconde guerre mondiale qui fut tiré à Gdansk, 20 ans après la victoire de Solidarnosc qui, à partir de Gdansk, a permis de rétablir l’unité de l’Europe en précipitant la chute du totalitarisme communiste, l’Eglise invitait la société civile et religieuse à donner un nouveau souffle de salut en Europe, construit sur la solidarité, le respect de la vie et de la personne humaine.

A partir de 6 modules donnant la parole chacun à 3 intervenants de haut niveau (députés européens, spécialistes, religieux…) un tour d’horizon des problématiques comme des réalités du fonctionnement de la solidarité européenne a pu être fait, avec des positions parfois divergentes et mutuellement enrichissantes. Les congressistes pouvaient ensuite débattre avec les intervenants et 6 personnes pouvaient apporter un commentaire public de deux minutes, par module. Ainsi ont été posées des bases pour concevoir une parole et une action publique des chrétiens. Peu de pistes concrètes, peu de réponses ont été proposées aux nombreuses questions évoquées, mais il était clair pour les organisateurs que le but était de poser les bases sur lesquelles s’édifiera le travail des futures journées sociales. L’aspect spirituel et symbolique n’a pas été oublié, à travers des messes solennelles et des moments de prière dans les lieux historiques de la ville.

Une des fonctions de ce genre d’événement est de permettre des rencontres et de tisser des réseaux, ce que nous n’avons pas manqué de faire. Nous espérons ainsi pouvoir commencer à travailler dans deux ou trois pays où nous ne sommes pas encore présents.

La COMECE a clairement voulu initier une prise de parole politique des catholiques sur des domaines aussi différents et complémentaires que l’Europe, l’économie au service de la personne humaine, la solidarité entre Etats comme entre citoyens, la doctrine sociale de l’Eglise en matière de société. Deux courants apparaissaient clairement, majoritaire celui qui pense que l’on peut et doit agir dans les structures pour les rendre toujours plus justes, minoritaire celui qui fait un constat sans fard de l’état de nos sociétés et envisage l’exigence évangélique comme seule réponse adaptée. Sans doute, la juste direction se trouve entre les deux : une exigence habillée de miséricorde. En réunissant autant de mouvements représentant eux-mêmes beaucoup de personnes engagées dans la société, l’Eglise veut montrer une vitalité qui sera amenée à compter dans les prises de décisions de demain, mais aussi que les chrétiens ont des choses à dire et des solutions à proposer au monde d’aujourd’hui.

Ci-dessous, mon intervention devant l’assemblée, à la fin du premier module. (traduit de l’anglais)

En tant que président du petit parti français chrétien et pro-Vie Solidarité-Liberté, Justice et Paix, je suis plus qu’heureux d’entendre des politiques parler de la dignité de la personne humaine. Mais il ne s’agit que d’une minorité parmi les politiciens auto-proclamés chrétiens. Dans le parlement français, nous n’avons pas un seul député qui, par exemple, parlerait de l’avortement. Dans ces conditions, il est urgent que la société civile catholique fasse pression pour soutenir les quelques politiciens courageux qui défendent la Vie. Quand les catholiques restent silencieux, la culture de mort progresse. Les associations pensent que l’action politique n’est pas pour elles. Mais la culture de mort est créée par des législations. Pour cette raison, nous sommes membre d’une fédération européenne appelée Solidarité, présente dans plusieurs pays européens, pour construire une voix européenne en faveur de la dignité humaine.




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